La pollution atmosphérique aggrave les allergies au pollen ?

Nez qui coule, éternuements incessants, picotement de la gorge et les yeux qui grattent, sont entre autres les symptômes fréquents des allergies.

Les pollens responsables des réactions allergiques peuvent être influencés par des facteurs environnementaux polluants.

Quel est l’impact de la pollution atmosphérique sur les allergies au pollen ?

La pollution atmosphérique aggrave les allergies au pollen

Allergies au pollen : qu’est-ce que c’est ?

Chaque année, la saison printanière voit le retour des allergies.

Bien qu’elles fassent partie des pathologies les plus répandues, les allergies restent tout de même sous diagnostiquées.

Découvrez plus d’infos sur actu-environnement.com à ce sujet.

On distingue deux grands types d’allergies à savoir les allergies persistantes et les allergies saisonnières.

On entend par allergies persistantes, les formes d’allergies qui s’étendent sur toute l’année.

Ces dernières ne sont pas liées à une période donnée.

Par contre, une allergie saisonnière, comme son nom l’indique, est une allergie qui survient à des périodes bien précises, notamment en printemps.

C’est le cas des allergies polliniques.

Les allergies au pollen sont donc des allergies qui surviennent à une période où l’on enregistre la floraison, avec pour conséquence le retour des pollens.

Souvent appelée rhume des foins, l’allergie au pollen est une allergie respiratoire.

Elle consiste en une inflammation allergique des fosses nasales.

Cette inflammation est causée par une forte sensibilité et une réaction excessive face à un polluant comme le pollen.

Les allergies respiratoires peuvent être à la base d’une baisse d’odorat et d’une grande fatigue.

En outre, chez des personnes hypersensibles, elles peuvent engendrer une crise de toux et d’asthme.

Les impacts de la pollution sur les allergies au pollen

Selon des études, la pollution atmosphérique favoriserait le développement des allergies.

D’ailleurs, dans les zones à fort taux de pollution, les crises d’asthme liées aux allergies sont nettement supérieures à celles des zones moins polluées.

En effet, les polluants de l’air agissent sur le pollen, aggravant de ce fait les allergies liées au pollen.

Quelle relation existe-t-il entre le pollen et les polluants ?

Comme susmentionnés, les polluants de l’air agissent sur les allergènes polliniques et cela, de différentes façons.

D’abord, en aggravant le côté toxique du pollen.

En effet, les particules comme l’ozone se forment en période chaude et ensoleillée.

Or, lorsqu’il fait chaud, le pollen est plus abondant dans l’air.

Du coup, le contact de l’ozone avec le pollen se fait plus facilement.

Une fois ce contact établi, les particules d’ozone fracturent le pollen en le transformant en un émetteur d’allergie.

Aussi, l’eau tout comme le NO2, qui est un polluant gazeux, agit sur les pollens.

Ce qui a pour effet de transformer ces pollens en des sources émettrices de particules nocives.

Par ailleurs, lors de leur déplacement, certains polluants de l’air se déposent sur les pollens.

Ce qui rend ces derniers plus nocifs et donc, plus agressifs.

En outre, au cours de la respiration, des particules fines sont inhalées.

Ce qui a pour effet d’irriter les muqueuses respiratoires et oculaires.

Irritation qui rend les voies respiratoires plus réceptives à l’insertion des pollens dans l’organisme.

Par ailleurs, la pollution atmosphérique causée par les usines et les véhicules peuvent aussi avoir un impact sur les allergies au pollen.

En effet, lorsque le grain de pollen entre en contact avec ces polluants chimiques, il se brise.

Cette rupture du pollen libère des allergènes de petites tailles, qui entrent plus profondément dans l’organisme, bien plus que les grains de pollen.

Également, les particules fines, surtout celles du diesel, peuvent se lier aux allergènes du pollen et créer des réactions allergiques.

Signalons que les plantes produisent plus de pollen lorsqu’elles se trouvent dans un environnement pollué.

Or, avec le changement climatique conduisant à un environnement plus pollué, la pollinisation devient de plus en plus précoce.

Ainsi, les douces chaleurs observées en hiver favorisent le développement des pollens.

Développement qui, se fait de plus en plus tôt, ce qui augmentant de ce fait la durée de pollinisation.

Cela implique des périodes d’allergies plus grandes pour les personnes qui y sont sensibles.


Articles connexes :

Le jeûne thérapeutique est-il la solution anti-candida ?

Les symptômes d’un taux vibratoire élevé et d’un éveil spirituel ?